Claude Chossat que je ne
connais pas a porté plainte contre moi pour je ne sais quels motifs. Bref dans
ce blog j'avais parlé de ses mises en examen pour divers motifs, relatant ce
qui avait été écrit dans des centaines d'articles (souvent repris en boucle
d'ailleurs sur Internet). Mais enfin il suffit de taper les occurrences Chossat
Casanova Mariani pour être enseveli par une avalanche de références.
Mon but était simple :
prendre l'exemple de Chossat remis en liberté après, me semble-t-il, deux ans
d'incarcération malgré de lourds soupçons comment dire de "grosses bêtises" tandis que Guy Orsoni restait
emprisonné bien qu'ayant été mis en liberté dans une affaire d'assassinat et couvert par un alibi pour une deuxième affaire d'assassinat. Mon propos n'était donc pas d'accabler ce
pauvre Chossat (qui s'accable suffisamment lui-même) mais de comparer deux
situations judiciaires dans lesquelles les soupçons pèsent de manière égale si on en croit les informations lâchées dans la presse. Rien de plus rien de moins. Tout cela a d'ailleurs été dit publiquement lors de la conférence de presse donnée par les avocats de Guy Orsoni, invités dans les locaux de la Ligue des droits de l'homme par la LDH nationale et la Fédération internationale des Droits de l'homme.
Mes
propos étaient entièrement repris d'articles de presse existants que j'ai fournis à la
gendarmerie. Néanmoins j'ai tenu à préciser un point qui me paraît important. Claude Chossat est mis en
examen dans plusieurs dossiers. Il attaque un article paru sur mon blog, article qui a été lu par 70 personnes (le blog affiche les statistiques jour après jour). Même si ces quelques dizaines de personnes représentent la crème de l'humanité (en effet j'ai eu un lecteur américain et autre asiatique ce qui pourrait m'autoriser à me qualifier d'auteur universel ce que je ne ferais pas par excès de modestie), même dans ce cas je doute de l'importance de mes écrits. Je les ai écrits comme on écrit une sorte de journal intime en se fichant de l'importance du lectorat. J'ai toutefois cherché à maintenir une ligne éthique. Après réflexion et un commentaire produit sur le blog par
un anonyme critiquant ma position, j'ai retiré cet article car j'avais eu indéniablement tort de
confondre mise en examen et condamnation fut-ce pour des individus dont les actions déplaisent souverainement au citoyen que je suis. J'ai même fait paraître une mise au point quelques jours plus tard sur ce blog sans cependant mentionner le nom de Chossat. Il m'a paru pour le moins
paradoxal de me battre pour le respect de la présomption d'innocence et de
reprendre des articles de journaux qui la foulaient aux pieds.
Je n'ai visiblement pas été
assez leste puisque Chossat (ou son conseil) a immédiatement imprimé
l'article en question et, après mûre réflexion (un mois tout de même) déposé
plainte à mon encontre. L'article avait été dûment stabylobossé mettant en exergue les passages jugés litigieux. Je présume que c'était là le travail de son avocat qui lui a indiqué ce qui pouvait éventuellement donner matière à plainte. Le plaignant a également exhumé un commentaire de trois lignes
que j'avais écrit (selon la même argumentation) à la suite d'une dépêche de
l'AFP, une réédition de ma faute première que je n'explique que par un immense état de fatigue. En temps ordinaire, je suis plus cohérent. J'ai également supprimé ces trois lignes (dont j'avais totalement oublié la présence sur le blog). Il est vrai que la structure même du blog oblige à des contorsions inimaginables pour revenir en arrière et relire ce qui a été écrit cinq jours auparavant. De plus ces écrits ont été produits pendant la grève de la faim c'est-à-dire dans un état de conscience diminué et quelque peu vaporeux.
Que dire sinon que cette
affaire me paraît relativement dérisoire. Que va gagner Claude Chossat à éventuellement
devoir s'expliquer sur les raisons qui lui ont fait ignorer des articles
autrement plus graves pour lui mais parus dans "la grande presse" alors que flamberge au vent, il s'attaque à un blog confidentiel qui n'a fait que répéter ce qui était
écrit par ailleurs ? Pourquoi n'a-t-il pas agi avec autant de célérité
quand un article du grand quotidien Le Monde a dévoilé des morceaux d'un PV reproduisant ses déclarations produites devant le magistrat enquêteurs et qui auraient dû rester confinées au bureau du magistrat ? Il
avait le droit voir le devoir de porter plainte pour atteinte au secret de l'instruction ? Mais je présume que cela a échappé à son entendement. Pourquoi n'a-t-il pas attaqué les nombreux organes de presse qui l'ont traité ni
plus ni moins de "repenti" ? Je tiens à sa disposition les articles en question parus sur Internet et auxquels il a tenu à répondre non par les voies de la justice mais par un long article paru dans Corse-Matin? Chossat aurait pu porter plainte contre Chossat pour autodiffamation. Le spectacle aurait été intéressant. Chossat aurait pu enfin, comme cela se fait, envoyer un droit de réponse qui aurait été tout aussitôt publié. Je suis adepte de ce type d'attitude qui oblige l'écrivant à se montrer responsable devant ceux qui s'estiment attaqués. Il ne l'a pas fait, a attendu un mois, un mois durant lequel l'article en question n'existait plus, pour enfin se rendre à la gendarmerie de Peri. Les voies du Seigneur sont impénétrables mais celles de certains êtres humain également.
Petite question annexe : pourquoi lui qui habite Ajaccio est-il venu porter plainte à la gendarmerie de Peri ? Discrétion d'un citoyen désireux de ne pas se montrer entrant dans le commissariat d'Ajaccio ? Proximité du village de son conseil ? Mystères et boules de gomme.
Petite question annexe : pourquoi lui qui habite Ajaccio est-il venu porter plainte à la gendarmerie de Peri ? Discrétion d'un citoyen désireux de ne pas se montrer entrant dans le commissariat d'Ajaccio ? Proximité du village de son conseil ? Mystères et boules de gomme.
Bref j'ai eu tort de
reprendre le contenu d'articles précédemment parus et jamais attaqués par voie de justice. Je n'ai pas eu tort sur la
forme (c'est désormais la norme sur Internet et c'est souvent regrettable. J'en ai été l'une des victimes) mais par principe. Claude Chossat comme
tout autre a le droit d'être respecté quand bien même son ancienne façon de
vivre ne témoigne guère d'un grand respect vis-à-vis de lui-même. Et j'insiste bien sur "ancienne" puisque le personnage a exprimé haut et fort sa volonté de "changer de mode de vie". J'ai par ailleures en
horreur cette nouvelle forme de journalisme qui consiste à publier des extraits
de dossiers judiciaires portant sur une personne présumée innocente sans jamais recouper les informations et donc à suggérer que la seule version policière d'une affaire serait la bonne.
Je me bats donc la coulpe sur ce point. Oui j'ai dérogé à mon principe durant quelques 24 heures. Confiteor.
De là à affirmer que j'aurais diffamé Claude
Chossat ou que j'aurais porté à atteinte à sa sécurité il y a un vaste pas que je ne franchirai pas et qui pourrait ressembler à une
vaste galéjade. Mon blog fort de ses (je regarde) 74 visites aurait grandement
nui à la réputation de notre immaculé citoyen ? Mille pardons, o sgiò Claudiu, et mille courbettes pour avoir entaché votre réputation virginale.
Et quant à la sécurité de Monsieur Chossat, j'affirme ici que tous les actes de violence (directs ou indirects) sont parfaitement injustifiables et me sont odieux à commencer par celui qui consiste à trucider son prochain ou à aider à le trucider. Je ne veux évidemment en aucun cas être responsable de quoi que ce soit qui pourrait arriver à Monsieur Chossat. Et si le moindre mot du plus petit de mes articles pouvait servir à tel but, je préfère m'imposer le silence plutôt que d'être responsable de quoi que ce soit.
Je suis à ce titre, doublement heureux d'avoir purement et simplement supprimés l'article et les trois lignes qui confondaient ce qui peut éventuellement être reproché à monsieur Chossat mais dont il n'est pour l'heure pas jugé coupable et l'éventuelle reconnaissance de sa culpabilité devant les tribunaux .
Mais ma foi, s'il faut ferrailler devant les tribunaux, nous ferraillerons à mots démouchetés. C'est un bon principe démocratique que de vider ses contentieux devant des magistrats plutôt que dans la rue. Mais je crains fort que dans un pareil cas, ce qui sera dit en toute légalité et publiquement ne soit autrement plus désastreux pour la réputation du plaignant que les quelques mots qui ont vécu sur mon blog le temps que durent les roses.
Je me bats donc la coulpe sur ce point. Oui j'ai dérogé à mon principe durant quelques 24 heures. Confiteor.
Confiteor Deo omnipotenti et vobis, fratres, quia peccavi nimis cogitatione, verbo, opere et omissione: mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. | Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission; oui, j'ai vraiment péché. |
Ideo precor beatam Mariam semper Virginem, omnes Angelos et Sanctos, et vos, fratres, orare pro me ad Dominum Deum nostrum. | C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. |
Misereatur nostri omnipotens Deus et, dimissis peccatis nostris, perducat nos ad vitam aeternam. Amen. | Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. Amen |
Et quant à la sécurité de Monsieur Chossat, j'affirme ici que tous les actes de violence (directs ou indirects) sont parfaitement injustifiables et me sont odieux à commencer par celui qui consiste à trucider son prochain ou à aider à le trucider. Je ne veux évidemment en aucun cas être responsable de quoi que ce soit qui pourrait arriver à Monsieur Chossat. Et si le moindre mot du plus petit de mes articles pouvait servir à tel but, je préfère m'imposer le silence plutôt que d'être responsable de quoi que ce soit.
Je suis à ce titre, doublement heureux d'avoir purement et simplement supprimés l'article et les trois lignes qui confondaient ce qui peut éventuellement être reproché à monsieur Chossat mais dont il n'est pour l'heure pas jugé coupable et l'éventuelle reconnaissance de sa culpabilité devant les tribunaux .
Mais ma foi, s'il faut ferrailler devant les tribunaux, nous ferraillerons à mots démouchetés. C'est un bon principe démocratique que de vider ses contentieux devant des magistrats plutôt que dans la rue. Mais je crains fort que dans un pareil cas, ce qui sera dit en toute légalité et publiquement ne soit autrement plus désastreux pour la réputation du plaignant que les quelques mots qui ont vécu sur mon blog le temps que durent les roses.
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