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Corse

Double Homicides, explosion, incendie raciste, week-end sanglant en Corse

Faits diverslundi 09 avril 2012

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  Le week-end de Pâques a été particulièrement meurtrier en Corse.

  AFP.

Incendie raciste dans un lieu de prière d’Ajaccio, double homicides près d’Aléria, et décès d’un restaurateur après une explosion, encore à Ajaccio, le week-end de Pâques a été particulièrement meurtrier en Corse.

Un restaurateur décède dans une explosion

Le tragique week-end corse a débuté dans la nuit de samedi à dimanche par l’explosion d’une charge près du commissariat d’Ajaccio. Un homme d’une cinquantaine d’année, gérant de restaurant, a été grièvement blessé par une charge explosive, placée dans une poubelle en plein centre-ville. Il a succombé à ses blessures dans la matinée, a indiqué le parquet d’Ajaccio.

Selon les premiers éléments, la charge aurait été déclenchée à distance, alors que ce restaurateur de 56 ans n’était pas lié au milieu du banditisme et n’avait pas d’activités nationalistes connues.

Double homicide

Ce qui n’est pas le cas des deux hommes froidement exécutés dimanche près d’Aléria(Haute-Corse). Joseph Sisti, 59 ans, éleveur, militant de la formation nationaliste modérée Femu A Corsica (« Faisons la Corse ») et son beau-frère Jean-Louis Chiodi, 51 ans, commerçant, ont été tués l’un après l’autre, vraisemblablement vers 8 h, le dimanche de Pâques, alors qu’ils allaient nourrir les bêtes.

Les corps ont été découverts par l’épouse de M. Chiodi, vers 15 h, qui s’inquiétait de ne pas les avoir vus revenir pour le déjeuner. Le parquet de Bastia a confié les investigations à la section de recherches de la gendarmerie, agissant dans le cadre d’une enquête de flagrance.

Incendie criminel dans une salle de prière

Enfin, une salle de prière fréquentée par la communauté musulmane a été partiellement détruite par un incendie d’origine criminelle dans la nuit de dimanche à lundi à Ajaccio (Corse-du-Sud), annonce le ministère de l’Intérieur.

« Des inscriptions à caractère raciste ont été découvertes sur la façade de l’immeuble qui abritait ce lieu de culte », précise le ministère dans un communiqué.

L’enquête a été confiée à la DIPJ d’Ajaccio.