mardi 10 avril 2012

Le gazelec dévoré par le lion comme la petite chèvre de Monsieur Seguin le fut par le loup


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Coupe de France : Ajaccio 0 - OL 4.L’OL résiste à la furia et prend son billet

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Publié le 11/04/2012 à 06:01 
Mis à jour il y a environ 14 minutes

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Photo Stéphane Guiochon
Photo Stéphane Guiochon
C’est fait! L’Olympique Lyonnais jouera le 28 avril prochain la huitième finale de Coupe de France de son histoire. Sans préjuger de rien, ce billet pour une deuxième finale cette saison, donne au présent exercice une certaine tenue.
Attention devant : déménagement ! L’Olympique Lyonnais eut vite fait de comprendre hier qu’il allait devoir s’offrir un sacré saut d’obstacles pour espérer jouer la finale de la Coupe de France. Il l’a fait en débloquant la situation à l’heure de jeu devant une équipe ayant tout donné, dans tous les sens du terme. Face à une courageuse formation locale, et même plus que ça, parfois à la limite de l’inconscience sur certains ballons joués, le club lyonnais a passé le plus clair de la première période à tenter de mettre son jeu en place. Sans trop y parvenir, dans ce match de Coupe, à l’appellation vérifiée. Si Källström sur un bon centre de Briand alluma d’entrée un pétard éteint difficilement par Rastello, les frayeurs devant le but lyonnais arrivèrent rapidement.
Sur un petit exploit de l’ex-lyonnais Colloredo, Llloris était trop heureux de voir son poteau tombé à point nommé. Il y avait de l’électricité dans l’air entre des Ajacciens se projetant vite devant et des Lyonnais capables ci et là de profiter de quelques espaces. Sur l’un d’eux, Briand du gauche trouvait la transversale.
Ce match devenait très éprouvant. Les hommes se rendaient coup pour coup. Lloris s’envolait sur un coup franc bien cadré de Verdier. Le débat prenait un ton vicié. Le Gazelec cherchait à faire mal. Colinet auteur d’un geste inutile à soixante mètres de son but et dangereux sur Lacazette était renvoyé aux vestiaires. Ambiance, ambiance… Källström trouvait la barre sur coup franc juste avant la pause, histoire de respirer un peu, malgré un retour aux vestiaires encore tendu pour les Lyonnais. Toute ressemblance avec Nicosie ne pouvait exister. En vérité, on était loin du football parfois. Mais il y en avait quand même un peu comme sur cette frappe monumentale de Verdier, du gauche s’en allant écraser le poteau de Lloris (47ème)! Ce Verdier était de tous les coups, dribbleur, habile, tandis que son équipe, à dix commençait sérieusement à subir. Lisandro inquiétait Rastello (55ème), et Briand à sa troisième incursion à droite, permettait enfin à l’OL de toucher la délivrance. Lacazette tel un avant-centre reprenait ce ballon repoussé par Rastello. Lyon semblait tenir sa deuxième finale de coupe cette saison.
Il fallait juste un peu de tête, des nerfs et de la lucidité. Ce que n’avait pas Briand vendangeant une superbe balle de break (66ème). Mais Lisandro sur une offrande de Réveillère, ne ratait pas cette occasion unique. C’était plié. « Licha, Licha », chantaient les supporters lyonnais. Asphyxiés, les pensionnaires du National ne pouvaient remonter ce ballon si lourd. Grenier sur un petit exploit (lob de 30 mètres) enfonçait le clou. Gomis passait par là en force. L’OL gérait cette qualification permettant à ses sympathisants de rêver d’une fin de saison époustouflante.
D’un de nos envoyés spéciaux

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