mardi 24 avril 2012

Là où je t'emmènerai


Une part de rêve offerte par Florent Pagny : un coup de cœur dans un monde désilllusionné

C'est au bout du regard
Là ou les bateaux quittent la mer
Là, où l'horizon est tellement plus clair
Sous la belle étoile celle qui te dit que la vie ici
Ne sera jamais rien que ton amie

C'est au fond de tes yeux
là, où le monde effleure tes rêves
Là, où le bonheur n'est plus un mystère

C'est là que je t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il s'inviterait
pour nous éclairer

Nous longerons la mer
nos vies couleront sans un hiver
comme un matin d'été, un courant d'air
Et tout au long de ta vie
que s'écartent les nuages
je serais là à chaque fois que tu auras besoin de moi
Regarde là-bas

C'est là que je t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il s'inviterait
pour nous réchauffer
pour nous accompagner

Là où je t'emmènerai
Aucune peur, ni aucun doute
Le monde est toujours en été
Pas de douleur et pas de déroute
C'est là que je t'emmènerai
Sur ma route
pour te réchauffer et te protéger
Sans t'étouffer
Je t'emmènerai!

5 commentaires:

  1. L'invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D'aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde ;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    - Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or ;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

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  2. L'Eternité

    Elle est retrouvée.
    Quoi ? - L'Eternité.
    C'est la mer allée
    Avec le soleil.

    Ame sentinelle,
    Murmurons l'aveu
    De la nuit si nulle
    Et du jour en feu.

    Des humains suffrages,
    Des communs élans
    Là tu te dégages
    Et voles selon.

    Puisque de vous seules,
    Braises de satin,
    Le Devoir s'exhale
    Sans qu'on dise : enfin.

    Là pas d'espérance,
    Nul orietur.
    Science avec patience,
    Le supplice est sûr.

    Elle est retrouvée.
    Quoi ? - L'Eternité.
    C'est la mer allée
    Avec le soleil.

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  3. ce sont deux poèmes qui me font penser à la Corse que j'aime . ESPERONS.

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  4. Dubbitu

    Avie tandu u mare interu à l’ochji
    da l’orizonte à a rena di l’orlu,
    i ghjorni sani intrecciati à i so capelli
    à e so osse, à a so pelle…
    Soca una ghjumenta di Camarga
    ti s’avia purtatu via mez’à l’erbe maestre…
    Soca qualcosa avia mossu,
    in issa terra di a to carne,
    in issa furesta di u to core,
    qualcosa chì t’avia bullitu in pettu
    à l’attrachjata, o zitellò…
    A stagione ella si ne ridia
    cum’elli ridenu i fiori,
    à stracci bianchi,
    nevischjulera…
    L’usci po tandu si spalancavanu,
    chì ogni strada ti s’allisciava sott’à i pedi…

    Avie tandu issa legerezza di l’esse
    (capitu senza spiecà)
    Oghje, quale hè chì a sà più, o Ghjà…

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  5. et encore

    Isula idea

    Isula idea di la mio alba
    rosula altea è la vitalba
    fiore chì sbuccia è chì ci chjama
    fiore chì s’apre è dà la brama
    Isula

    Isula radica di a moi vita
    rispiru d’una acqua salita
    basgiu lampatu da i zitelli
    basgiu cascatu da i battelli
    Isula

    Isula idea di u viaghju
    di l’odissea ch’io feraghju
    mandile spartu di li moi sogni
    mandile crosciu ùn ti vergogni
    Isula

    Isula celu tintu di sole
    ancu quandì un nulu dole
    chì a frasca s’alza è ci balla
    cum’è un penseru di farfalla
    Isula

    Isula idea di li moi strazi
    a voglia mea ma chè tù sazi
    ochju avvagliulatu da u sole
    ochju calatu d’ogni amore
    Isula

    Isula fata è mai morta
    cuscogliula chì u ventu porta
    à u locu ascosu di u core
    duve u ricordu ùn pò mai more
    Isula

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