Une part de rêve offerte par Florent Pagny : un coup de cœur dans un monde désilllusionné
C'est au bout du regard
Là ou les bateaux quittent
la mer
Là, où l'horizon est
tellement plus clair
Sous la belle étoile celle
qui te dit que la vie ici
Ne sera jamais rien que
ton amie
C'est au fond de tes yeux
là, où le monde effleure
tes rêves
Là, où le bonheur n'est
plus un mystère
C'est là que je
t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il
viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il
s'inviterait
pour nous éclairer
Nous longerons la mer
nos vies couleront sans un
hiver
comme un matin d'été, un
courant d'air
Et tout au long de ta vie
que s'écartent les nuages
je serais là à chaque fois
que tu auras besoin de moi
Regarde là-bas
C'est là que je
t'emmènerai sur la route
et si le soleil le savait
mais j'en doute, il
viendrait
Là, où je t'emmènerai
Aucun doute, il
s'inviterait
pour nous réchauffer
pour nous accompagner
Là où je t'emmènerai
Aucune peur, ni aucun
doute
Le monde est toujours en
été
Pas de douleur et pas de
déroute
C'est là que je t'emmènerai
Sur ma route
pour te réchauffer et te
protéger
Sans t'étouffer
Je t'emmènerai!
L'invitation au voyage
RépondreSupprimerMon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
L'Eternité
RépondreSupprimerElle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
Ame sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.
Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.
Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.
Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.
Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
ce sont deux poèmes qui me font penser à la Corse que j'aime . ESPERONS.
RépondreSupprimerDubbitu
RépondreSupprimerAvie tandu u mare interu à l’ochji
da l’orizonte à a rena di l’orlu,
i ghjorni sani intrecciati à i so capelli
à e so osse, à a so pelle…
Soca una ghjumenta di Camarga
ti s’avia purtatu via mez’à l’erbe maestre…
Soca qualcosa avia mossu,
in issa terra di a to carne,
in issa furesta di u to core,
qualcosa chì t’avia bullitu in pettu
à l’attrachjata, o zitellò…
A stagione ella si ne ridia
cum’elli ridenu i fiori,
à stracci bianchi,
nevischjulera…
L’usci po tandu si spalancavanu,
chì ogni strada ti s’allisciava sott’à i pedi…
Avie tandu issa legerezza di l’esse
(capitu senza spiecà)
Oghje, quale hè chì a sà più, o Ghjà…
et encore
RépondreSupprimerIsula idea
Isula idea di la mio alba
rosula altea è la vitalba
fiore chì sbuccia è chì ci chjama
fiore chì s’apre è dà la brama
Isula
Isula radica di a moi vita
rispiru d’una acqua salita
basgiu lampatu da i zitelli
basgiu cascatu da i battelli
Isula
Isula idea di u viaghju
di l’odissea ch’io feraghju
mandile spartu di li moi sogni
mandile crosciu ùn ti vergogni
Isula
Isula celu tintu di sole
ancu quandì un nulu dole
chì a frasca s’alza è ci balla
cum’è un penseru di farfalla
Isula
Isula idea di li moi strazi
a voglia mea ma chè tù sazi
ochju avvagliulatu da u sole
ochju calatu d’ogni amore
Isula
Isula fata è mai morta
cuscogliula chì u ventu porta
à u locu ascosu di u core
duve u ricordu ùn pò mai more
Isula