vendredi 6 avril 2012

Gabriel-Xavier Culioli : "les grèves de la faim continuent, il faut cesser !"


Lu sur Alta Frequenza

Gabriel-Xavier Culioli, en grève de la faim depuis plusieurs semaines, afin de réclamer une justice équitable et sereine, notamment dans l'affaire "Guy Orsoni", a tenu à apporter un démenti à notre micro cet après-midi (vendredi), en réponse à un article qu'il a lui-même écrit et publié dans les colonnes du Journal de la Corse. Non, les Orsoni, père et fils n'ont pas arrêté leur grève de la faim ! Le journaliste-écrivain s'explique, et reconnaît son erreur, prétextant qu'il a anticipé sur des événements qui ne se sont pas déroulés au final. Rappelons que le Journal de la Corse est un hebdomadaire. D'autre part, Gabriel-Xavier Culioli, qui est toujours en grève de la faim, nous fait savoir qu'il s'apprête à mettre fin à son jeûne. Ce dernier appelle de toutes ses forces les Orsoni, père et fils, à cesser également leur action, considérant qu'il ne s'agit pas de la bonne méthode et qu'on se dirige vers un drame.

Mon commentaire : j'avais écrit l'article dans le Journal de la Corse le vendredi pour le jeudi suivant. À l'époque et sur la foi de discussions que j'avais pu avoir avec les deux autres grévistes de la faim, j'ai jugé que le mercredi suivant notre mouvement serait en tout état de cause terminé. Soit nous étions arrivés à un résultat et il cessait de fait, soit nous avions échoué et nous ne pouvions accepter qu'Alain Orsoni et surtout son fils Guy arrivent aux limites du coma.

Je n'avais évidemment pas prévu que les deux instances judiciaires consultées mettraient en délibéré leur décision. Sans le vouloir j'ai donc usurpé la parole des autres grévistes de la faim qui n'ont pas pris la décision d'arrêter et j'ai, semble-t-il, mis en difficulté Frédérique Campana la mère et l'avocate de Guy Orsoni qui me l'a reproché. J'ai commencé par me déclarer désolé de cette bévue avant d'insister sur le fait que désormais c'était écrit et publié sans qu'on puisse rien y faire. Il ne servait donc à rien de discuter des heures sur ce qui existait. J'ai fait retirer du site du Journal de la Corse l'article en question et répondre sans détours aux excellentes questions du journaliste d'Alta Frequenza.

Si je vais plus au fond des choses, je voudrais souligner à quel point dans notre culture il est difficile de communiquer. Je suis entré dans cette lutte, je le précise une nouvelle fois, pour une question de principes. En d’autres termes ce qui a été dit par le collectif "Pour une justice sereine et équitable" vaut pour tous les citoyens sans exception. Cela veut dire qu'il n'y a pas de clan Orsoni pas plus que de clans ennemis. Un principe est un principe : il ne se divise pas.

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