dimanche 29 avril 2012

Des "amis" de toujours

La nouvelle que je répercute ici n'a aucun intérêt en soi. Très franchement je me fous des mésaventures de DSK et de ses addictions sexuelles. Je veux simplement attirer l'attention sur deux concepts qui sont ici piétinés de la plus belle manière : la présomption d'innocence (et DSK est jusqu'à nouvel ordre présumé innocent) et l'amitié. 


Pierre Moscovici, par exemple, qui désormais fuit DSK comme la peste fut un des compagnons de politique de DSK et, il n'y a pas très longtemps s'en proclamait l'ami, jurant les grands dieux que celui-ci ne pouvait avoir commis ce dont il était accusé.
Entre temps, DSK est tombé dans les mailles de son propre filet. Car s'il accuse les services secrets français (et peut-être a-t-il raison) il n'empêche qu'il s'est comporté (et il le reconnaît semble-t-il) comme un goret.


En un mot comme en mille cet anniversaire de Julien Dray démontre que l'amitié n'existe pas en politique. Seul l'intérêt personnel prévaut. Et que tout le monde se moque de la présomption d'innocence.


Je voulais insister sur ces deux points puisque dans la grève de la faim qui s'est récemment achevée j'ai agi par principe (le respect de la présomption d'innocence) mais aussi par amitié. Alain Orsoni est mon ami. Il faut que cela soit dit et intégré. Je ne serai donc jamais un homme politique. Et c'est heureux ainsi.


DSK. Sa présence à l'anniversaire de Julien Dray sème la zizanie au sein du PS

Conviés par Julien Dray à venir célébrer son anniversaire dans un bar parisien, ce samedi soir, plusieurs ténors du PS (Ségolène Royal, Pierre Moscovici et Manuel Valls notamment) se sont esquivés si tôt qu'ils se sont rendus compte que... DSK était lui aussi de la fête. Le gros pataquès du jour.
29 avril 2012 à 09h52 
Décidemment, l'ancien patron du FMI n'en finit plus de faire parler de lui ce week-end. Après son interview accordée au Guardian vendredi, puis celle du journaliste Edward Epstein à Libé hier (deux sorties médiatiques qui n'ont d'ailleurs pas manqué de faire réagir, à droite notamment), c'est à Paris, hier soir, que DSK a semé la zizanie.

Deux photos postées sur Twitter
C'est Saïd Mahrane, journaliste au Point, qui s'est fait l'écho de cette soirée vécue par plusieurs dirigeants du PS, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle. Et ce en postant deux photos, l'une de DSK, l'autre de Manuel Valls, arrivant à la soirée d'anniversaire de Julien Dray, dans un bar de la rue Saint-Denis, à Paris.
gare
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"Dire que j'aurai rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire"
Une présence à laquelle n'ont absolument pas goûté Ségolène Royal et Manuel Valls notamment, qui ont, sitôt au courant de la présence de DSK, pris la poudre d'escampette, avant même de l'avoir croisé. Ségolène Royal a même été jusqu'à déclarer : "Dire que j'aurai rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire", comme le rapportent nos confrères du Point. C'est dire si la chose est à la fois redoutée et prise au sérieux...

Royal : "Inadmissible" de la part de Julien Dray"Je suis allée dans ce bar avec ma fille fêter l'anniversaire de Julien Dray, nos enfants sont amis, mais je ne savais pas que Dominique Strauss-Kahn était également invité. En l'apprenant, nous sommes tout de suite reparties et nous ne l'avons pas croisé", a-t-elle encore déclaré, avant de préciser que Manuel Valls en avait fait autant. Selon Europe 1,Pierre Moscovici aurait eu la même réaction. Ségolène Royal a enfin jugé "inadmissible" que Julien Dray ne lui ai rien dit avant.

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