jeudi 8 mars 2012

Fin de semaine, jour de match

J'avoue humblement ne rien comprendre au football pour la simple et bonne raison que ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas plus intéressé par les cartes. Bref aux yeux de bon nombre de mes compatriotes mâles, j'appartiens à un monde invisible. Cela dit je souhaite la victoire de l'ACA sur l'OM par une sorte de solidarité tribale. Mon amour pour le foot s'arrête là. Mais c'est là ma faute, ma très grande faute.

Demain, je monte à Veru pour cohabiter avec mes camarades grévistes qui sont justement passionné par le foot et les cartes. Je crains de vivre une grande solitude pareille à celle du moine anachorète dans sa grotte.

J'ai encore perdu un kilo. C'est incroyable comme cette surcharge pondérale fond littéralement dès lors qu'on ne lui fournit plus de carburant. L'inconvénient est qu'à mon âge, la peau se dessèche (plus de gras) et vous file un bon coup de vieux. Grande fatigue nocturne mais au petit matin j'ai retrouvé mon énergie.

Hier à Veru, j'ai discuté avec Alain Orsoni sur les prévisions relatives à notre mouvement. Son avis est qu'il faut que nous comptions sur un mois minimum. Je me suis alors rendu compte que je n'engageais pas simplement ma santé mais aussi tout l'ordre familial. Ma femme se retrouve seule avec les trois enfants, le ménage, les loisirs etc. Et tout cela annoncé le jour de la femme. La JIRS est non seulement liberticide mais aussi misogyne. J'ai eu un petit coup de blues en pensant à cet abandon. Je m'en veux de faire peser mes choix sur ma vie familiale. Mais je ne vois pas très bien comment agir autrement.

Bon. Il faut que je m'occupe de mon plus jeune fils qui s'est trouvé une foule de bobos. Il faut que je le mène chez le docteur avant de le ramener à l'école puis de filer au travail. La vie quotidienne tue l'héroïsme.

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