vendredi 23 mars 2012

Les paroles

Du fond d' ma cité HLM
jusque dans ta campagne profonde,
Not' réalité est la même,
et partout la révolte gronde.

dans c'monde on avait pas not' place.
on avait pas la gueule de l'emploi.
On est pas né dans un palace.
On avait pas la CB à papa.

SDF, chômeurs, ouvriers,
Paysans, immigrés, sans papiers,
Ils ont voulu nous diviser,
et faut dire qu'ils y sont arrivés.

Tant qu'c'était chacun pour sa gueule,
leur système pouvait prospérer,
Mais fallait bien qu'un jour on sréveille
et qu'les têtes s'remettent à tomber


ON LÂCHE RIEN


Ils nous parlaient d'égalité,
et comme des cons on les a crûs.
"Démocratie", fais moi marrer,
si c'était l'cas on l'aurait su.

Que pèse notre bulletin de vote,
face à la loi du marché ?
C'est con, mes chers compatriotes
mais, on s'est bien fait baisé.

Et que pèsent les droits de l'homme
face à la vente d'un airbus ?
Au fond, y a qu'une seule règle, en somme :
"se vendre plus pour vendre plus".

La République se prostitue
sur le trottoir des dictateurs.
Leurs belles paroles on y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs.


ON LÂCHE RIEN


C'est tellement con, tellement banal,
de parler de paix et de fraternité,
quand des SDF crèvent sur la dalle,
et qu'on mène chasse les sans papiers.

Qu'on jette des miettes aux prolétaires,
juste Histoire de les calme;
qu'ils s'en prennent pas aux patrons-millionnaires,
"trop précieux pour notre société".

C'est fou comme ils sont protégés
tous nos riches et nos puissants.
y pas à dire ça peut aider
d'être l'ami du président.

Chers camarades, chers "électeurs",
Chers "citoyens - consomateurs",
Le réveil à sonné, il est l'heure,
d'remettre à zéro les compteurs.

Tant qu'y a d'la lutte y a d'l'espoir.
Tant qu'y a d'la vie, y a du combat.
Tant qu'on s'bat c'est qu'on est debout.
ton est qu'on est d'bout, on lâchra pas.

La rage de vaincre coule dans nos veines.
maintenant tu sais pourquoi on s'bat.
Notre idéal, bien plus qu'un rêve.
Un autre monde, on a pas l'choix.

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