dimanche 25 mars 2012

Hollande en demie teinte

François Hollande est donc passé par la Corse… J'hésite à écrire passer en Corse tellement ces voyages éclairs laissent un goût doux-amer. Je ne veux d'ailleurs pas stigmatiser le seul Hollande mais tous ces hommes et ces femmes qui semblent à chaque passages-éclairs découvrir tout à la fois le goût inimitable de nos charcuteries, la beauté de nos paysages et la violence qui sévit dans nos campagnes.

François Hollande en homme de gauche aurait du traiter des problèmes sociaux, des 80.000 pauvres, des dysfonctionnements grandissants entre notre île et le continent, de la nécessité de nous développer et que sais-je encore. 


Il a certainement voulu marquer des points sur Nicolas Sarkozy et a emboîté le pas de la droite sur l'idée de la sécurité. Il a promis, s'il était élu, plus de policiers et de gendarmes. Fort heureusement, il a parlé aussi parlé d'une justice sereine et locale. Ce qui est un point positif. 

Mais, à mon avis, il aurait du dénoncer les racines du mal plutôt que de désigner le seul mal et faire appel à la conscience citoyenne et promettre de réinstaller des services publics là où ils ont été retiré. La Corse compte déjà deux fois et demi plus de policiers et de gendarmes que la moyenne française. Le problème est donc ailleurs. Je le situe également dans la façon dont nous autres Corses percevons trop souvent l'état français comme une vache à lait et non comme ce que nous sommes capables d'en faire. 


Être de gauche pour moi c'est œuvre tous ensemble pour plus de justice sociale, pour plus de justice tout court. Espérons seulement que les promesses de campagne deviendront des réalités et que la Corse connaîtra enfin une véritable justice de proximité comme cela a été déclaré lors de ce trop bref passage à Ajaccio.

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