dimanche 25 mars 2012

N'oubliez pas le rassemblement à Veru à 15 heures

Ce matin grand soleil propice à un petit voyage à Veru. N'oubliez pas que l'heure a changé cette nuit. Avancez vos montre d'une heure.

Et puis un petit effort pour les grévistes de la faim. Je me suis réveillé épuisé. Puis au bout d'un quart d'heure la mécanique repart. Je me rends compte chaque jour qui passe à quel point le corps humain est merveilleux. Je ne lui donne plus rien et lui me donne tout ce qu'il peut. Je le tourmente. Il ne comprend pas mais agit avec une fidélité admirable. Chaque jour je lui demande pardon de lui faire subir ce sort. J'ai la conviction que l'esprit et le corps sont sans cesse en interaction et qu'à un niveau qui nous échappe, le dialogue est permanent. Nous portons tous en nous des maladies potentielles qui peuvent rester à l'état latent pourvu que nous soignions notre corps et favorisions non pas ses défenses mais sa bonne santé. Je n'aime pas les termes de résistance, de défense qui évoquent une citadelle assiégée. J'ai plutôt le sentiment que le terme déterminant est celui d'harmonie.

La maladie survient quand l'harmonie est rompue. Ce n'est pas une agression de l'extérieur. Mais une alarme qui nous vient de l'intérieur. Pourquoi échappons-nous à certains maux et sommes nous sensibles à d'autres. En Chine un bon médecin est celui qui n'a pas de patients car il sait prévenir la maladie. En Occident c'est celui qui sait guérir. Deux conceptions qui évoquent deux approches de la vie diamétralement opposées. Je me sens plutôt asiatique dans ce domaine précis.

Je ne me fais guère de soucis pour notre état physique tant que nous cheminerons sans haine mais avec détermination. Il viendra le moment où les risques arriveront. Il faudra alors aviser. Je suis partisan d'aller jusqu'au bout tout simplement parce que c'est notre seule chance d'obtenir une victoire ou plutôt un compromis. Par compromis j'entends la mise en liberté de Guy quitte à ce qu'il doive affronter un procès. Je rappelle qu'un procès n'a rien d'ignominieux. Et que dans le cas de Guy, l'absence totale d'éléments à charge laisse présager une issue heureuse.

Aux jours d'aujourd'hui, rien ne s'oppose à une mise en liberté sinon l'obstination du juge. Il est évident qu'il ne se lancera pas dans une nouvelle cavale et qu'au vu du dossier il a tout intérêt à se tenir tranquille.

Le rassemblement de Veru peut grandement aider à trouver ce compromis qui peut permettre à toutes les parties de sortir de ce conflit la tête haute et sans drame majeur.

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