lundi 26 mars 2012

Un été chez mes grands-parents

Je voudrais bien me rappeler de ces moments. Mais hélas les bébés ne se rappellent plus de leur prime enfance. Maman nous tient sur ses genoux et j'ai été affublé d'un sombrero. Maman est lumineuse. Chaque fois que je la revois sur son lit de mort, décharnée, abimée par la maladie, je regarde cette photo et elle me rend heureux.


Je ne suis pas capable de mesurer l'importance des premiers jours heureux dans la vie d'un homme. Mais je mesure au sourire de Maman combien nous devons privilégier le bonheur même fugace et relativiser le malheur.


Quand Nadine est morte j'ai voulu ne retenir que la chance que j'avais eu de la connaître plutôt que de mettre en exergue la douleur de l'avoir perdue.

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